Témoin de votre passage.
Mémoire de vos impressions.
Si vous le souhaitez, vous pouvez exprimer votre ressenti.
Il sera par la suite retranscrit dans le livre des dires.
Je pense à vous.

ENTRE LES PAGES.

Très intéressantes comme œuvres mais très dérangeantes aussi.
C'est peut être aussi pour ça quelles sont intéressantes.
 

CATHERINE.P.

Ici les tourments, les espoirs, les fantasmes, ne peuvent se dire.
Bâillonnés les personnages paraissent étouffés un cri de douleur et d'angoisse.
L'intensité émotionnelle de leurs regards suggère des visions vertigineuses en relation avec des réalités brutales et terribles.
L'encre en larges aplats dilue les individualités.
Les personnages féminins et masculins acquièrent le statut de figures métaphoriques de l'homme livré à ses émotions sublimes ou inacceptables.
Les traits de pastel démultipliés de couleurs franches et gaies appartiennent au vocabulaire
Personnel de l'artiste.
Ils permettent à la liberté cachée de surgir hors de la sombre noirceur, intense, impalpable et hasardeuse.
Dépouillement et nudité, le fond est absent des tableaux.
Il se réduit à une lumière laiteuse sur laquelle se projettent les singulières figures aux yeux étrangement colorés et écarquillés.
Dépourvus d'innocence et d'illusion, ils sont seuls.
Le drame les dépasse.
Un malaise s'installe.
Une conscience lance un appel dénonciateur, condamnation de la violence et du mal.
 

DE LA PENOMBRE A LA LUMIERE

Je peins ce que je peux mais pas ce que je veux.

De ce dilemme naissent des personnages éthérés, sans âge.

A travers eux ma part d’ombre s’éveille des tréfonds de mon esprit.

Peindre préfigure un exutoire, synonyme d’allégresse ou de tristesse, sans aucun message, tout en m’aidant dans une quête intangible mais salvatrice à chasser les démons en mon âme et conscience.

De ces états latents surgissant des limbes infinis d’un au-delà s’illuminant à la dureté du temps, ces personnages semblent être damnés ou délivrés, torturés ou en paix.

De la pénombre à la lumière, le chemin paraît si court et si long à la fois que le temps semble s’immobiliser dans une posture indécente en me narguant de son intouchable puissance et je reste là, pantois, à peindre inlassablement.


KABBALE.

Les yeux sont les miroirs de l’âme.

On y contemple notre histoire : passée, présente.

Notre destinée s’y dessine, selon nos choix.